Nikki Giovanni (1943-2024)
11.12.2024
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Originaire de Détroit, c’est au sein des Voices of Tabernacle dirigées par James Cleveland que Louise McCord se fait remarquer dès le début des années 1960 : elle est ainsi la soliste ou l’une des voix principales sur quatre titres de l’album “Yes, God Is Real” et sur deux de “Only Believe”, tous deux parus en 1960, et apparaît également sur les albums suivants. En 1966, elle est invitée à rejoindre les Roberta Martin Singers, au sein desquels elle remplace DeLois Barrett Campbell. Elle assure la partie soliste de deux morceaux sur “One Step Away”, paru sur Savoy cette même année, mais le retour rapide de DeLois Barrett Campbell mets un terme à son séjour dans le groupe et elle retrouve alors les Voices of Tabernacle, par exemple pour l’album de 1968 “Sing In Memory Of Rev. Charles A. Craig”, où elle est mise en avant sur quatre titres.
Avec les Voices of Tabernable et le Faith Temple Church Of God In Christ Radio Choir, elle enregistre un premier disque solo à la fin de la décennie, “Too Close Now”. Elle rejoint ensuite, au début des années 1970, Gospel Truth, la filiale gospel de Stax, où elle publie un excellent album sous influence soul et funk enregistré avec Rance Allen et ses frères, “A Tribute To Mahalia Jackson”. Better get a move on, publié en single, est un classique du genre gospel soul, et la connexion Stax lui permet même de l’interpréter à l’occasion du festival Wattstax, même si sa prestation doit attendre le début des années 2000 pour être publiée. Elle poursuit ensuite de façon plus discrète sa carrière personnelle, avec deux albums pour Savoy à la fin des années 1970.
Texte : Frédéric Adrian