Du 7 au 9 septembre se tenait la cinquième édition du Blues Roots Festival de Meyreuil, un festival pas toujours “roots” et qui assume une programmation très ouverte. 

Le cadre est magnifique, campagne aixoise avec en arrière-plan la montagne Sainte-Victoire, et l’organisation est au top pour assurer une bonne et confortable écoute. La jauge limitée à 1 000 personnes facilite proximité et échanges musiciens spectateurs. Retour sur les soirées des 8 et 9 septembre.

Vendredi 8

Depuis près de 10 ans (un premier album en 2014), l’excellent pianiste et chanteur Julien Bruneteau et la belle et talentueuse Nicolle Rochelle aiment à se retrouver pour un duo plein de fraîcheur : Nikki & Jules. Jazz, blues, boogie, accents néo-orléanais, le répertoire est bien choisi, naviguant de standards à originaux, d’Otis Spann à James Booker. Beau set et pour beaucoup une vraie révélation.

Avec ses fidèles Painkillers, toujours investi et efficace, le Californien Tommy Castro sait enflammer le public.

Samedi 9

Première partie rock avec Laura Cox qui s’est fait connaître en 2008 sur YouTube et se présente comme une pionnière de la guitare sur Internet et compte aujourd’hui plus d’un demi-million d’abonnés.

Ce n’est pas un concert mais une fête ! Carrure impressionnante et voix puissante, Sugaray Rayford s’empare de la scène avec énergie pour un show qu’il veut personnel, l’expression de sa conception d’une soul blues aux multiples influences et ancrée dans son Texas natal. Orchestre survitaminé, descente dans le public, Sugaray ne ménage pas ses efforts et les spectateurs en redemandent. Beau succès pour une soirée qui affichait complet.

Texte et photos : Brigitte Charvolin