Soul Bag 257 !
11.12.2024
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Comme chaque année, on peut compter sur le New Morning pour concocter une programmation susceptible de nous consoler de la fin de la saison estivale.
Les festivités commenceront le 11 septembre avec la venue de l’infatigable Fred Wesley et ses New JB’s, un septette cuivré qui fera revivre les grandes heures du funk brownien. Le 14, on aura plaisir à aller applaudir Malted Milk dont le dernier EP en date, le très réussi “Riding High” (2021) tourne encore sur nos platines.
Deux jours plus tard, le plus français des chanteurs-songwriters américains, Elliott Murphy, fêtera ses 50 ans de carrière, accompagné d’invités dont la liste n’a pas encore été dévoilée. Depuis “Aquashow” (1973), Murphy a publié 40 albums, parmi lesquels le fameux “Just A Story From America”, ses morceaux indémodables, sa pochette iconique et la présence magique de Mick Taylor sur Rock ballad.
Le mois d’octobre promet de jolies sensations bleutées, avec le vétéran du soul jazz militant Billy Valentine (4/10), dont le dernier album a été couronné du Pied dans nos colonnes (“Billy Valentine & The Universal Truth”), China Moses pour un hommage à la soul de Memphis (13/10), les Blackbyrds, artisans du son funk-jazz de la seconde moitié des années 70 et de nouveau actifs depuis 2012 (17/10) et la saxophoniste anglaise d’origine nigériane Camilla George qui mixe habilement jazz, hip-hop et afrobeat (18/10).
Le mois de novembre raccourcira nos nuits avec plusieurs concerts à ne manquer sous aucun prétexte, notamment les Headhunters (sans Herbie Hancock bien sûr, mais toujours verts, grâce notamment au saxophoniste Donald Harrison; 2/11), l’exubérante et inclassable bassiste Nik West (3/11), qui revisite à sa sauce contemporaine l’héritage de Sly Stone, Prince ou Michael Jackson, Robin McKelle en mode jazz pour un hommage à Ella Fitzgerald (8/11), les effluves soul-jazz (épicées de furieuses influences hip-hop et free) du saxophoniste ténor, baryton et soprano James Carter Organ Trio (19/11) ou les fantastiques Bamboos, funksters australiens dont les derniers opus teintés pop avaient désorienté une partie de la critique (et de leurs fans…) mais dont l’énergie scénique, alimentée par la formidable Kylie Auldist, devrait mettre tout le monde d’accord (24/11).
Photo d’ouverture Billy Valentine © Atiba Jefferson