Cette année, il a fallu se contenter d’une cérémonie en ligne, animée depuis chez elle par Shemekia Copeland et avec des interventions et prestations confinées (et parfois masquées !) des artistes… Pas toujours convaincant ces dernières années, le palmarès est cette fois-ci tout à fait à la hauteur de l’événement et d’ailleurs largement compatible avec les choix de Soul Bag…

Avec cinq trophées, dont celui de l’album de l’année et celui de l’artiste blues masculin de l’année, Christone “Kingfish” Ingram est l’évident triomphateur de cette soirée, qui honore également les artistes patrimoniaux (les inévitables Bobby Rush et Mavis Staples, mais aussi Bettye LaVette et Bob Margolin) et ceux des générations suivantes comme Sugaray Rayford (“entertainer” et artiste soul blues masculin de l’année, au sommaire de notre prochain numéro), Nick Moss, Vanessa Collier, Rick Estrin ou Sue Foley… Seule incongruité du palmarès : le choix de Cedric Burnside en batteur de l’année alors que celui-ci privilégie désormais nettement la guitare. 

Palmarès complet : blues.org/blues-music-awards/#nominees