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Chroniques / 20.08.2024

Robert “Lefty Preacher” Sampson, They Call Me Lefty Preacher

Dans notre numéro 255 nous consacrons un portrait à ce chanteur et multi-instrumentiste installé à Jacksonville, Illinois. Les trois premières chansons de cet album (Bad case of the blues, l’autobiographique When Grandpa sang the blues et Land of milk and honey) sont dans une veine traditionnelle acoustique avec slide, harmo et banjo. 

Puis le registre change notablement et se modernise franchement avec plus d’instruments électriques. Le piano un peu bastringue est mis en avant sur Roll my sorrows away et Mind your own business (And you take care of you), inspiré du son de La Nouvelle-Orléans. Les blues lents sont réussis : Born with the blues pour son intensité et la qualité de ses arrangements, Story of the blues pour son originalité avec son démarrage sur le spiritual Wade in the water

On s’arrêtera aussi sur Hard hearin’ blues, encore autobiographique et lancinant avec sa slide. La production est certes perfectible avec un excès d’écho par moments, mais ­Sampson, en plus de son chant ample, écrit toutes les chansons d’un album blues qui mérite l’attention.

Daniel Léon

Note : ★★★½
Label : Autopublié
Sortie : 8 mars 2024

albumRobert "Left Preacher" Sampson