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Brèves / 11.06.2024

Tourcoing Jazz Festival 2024, le programme

Géré par l’Association Culturelle Tourquennoise et soutenu par la Ville de Tourcoing, le Conseil Régional Nord Pas de Calais, le Conseil Général du Nord et Lille Métropole Communauté Urbaine, le Tourcoing Jazz Festival s’est imposé au fil des ans comme l’un des rendez-vous incontournables des musiques assimilées jazz.

L’affiche de la 38e édition, qui se tiendra du 12 au 19 octobre 2024, intéressera tout particulièrement les lecteurs de Soul Bag tant la teneur en soul et en funk y sera prépondérante. 

Le 12, le chanteur et compositeur de Minneapolis Jose James viendra défendre son nouvel album, “1978”, sur la scène du Grand Mix. Songwriter et tastemaker accompli, James brouille les lignes entre jazz traditionnel et contemporain, hip-hop, soul, funk, pop et rock et s’enorgueillit d’une carrière riche de (déjà !) 13 albums.

Le 15, la célèbre chanteuse américaine jazz, soul et pop Lizz Wright investira les planches du Théâtre municipal Raymond Devos. Porteuse d’’un nouveau disque, l’introspectif et douloureux “Shadow”, Wright s’affirme depuis le début des années 2000 comme l’un des talents majeurs de la scène jazz contemporaine. La soirée se poursuivra avec la chanteuse-compositrice Ayo. Née d’un père nigérian et d’une mère allemande, elle puise ses racines dans la soul, le folk et le reggae pour créer une musique vibrante et contemplative. Ayo avait déjà illuminé le public du Théâtre de Tourcoing en 2020 avec son projet “Royal”. Elle revient cette année dans le cadre d’une tournée française qui la verra également passer par Nîmes, Pau ou Montbéliard.

Changement d’ambiance avec le trio de blues créole vitaminé Delgres, bien connu de nos lecteurs et qui se produira également le 15 (le choix promet d’être difficile…), cette fois au Magic Mirror. 

Les amateurs de jazz funk ‘70s, de Prince ou D’Angelo, mais aussi de hip-hop, de house et de neo soul iront écouter les Lehmanns Brothers le 16, sémillant combo français en provenance d’Angoulême.

S’il leur reste un peu d’énergie, les funkateers noctambules se rueront le lendemain au Magic Mirrors pour suivre la prestation de Ghost-Note, collectif fondé par d’anciens Snarky Puppy dont nous saluions il y a peu l’ébouriffante maîtrise technique contenue dans son nouvel album “Mustard n’Onions”.

Seun Kuti, le plus jeune fils du pionnier de l’afrobeat Fela Kuti, se produira le vendredi 18 dans la grande salle du Grand Mix. Saxophoniste et percussionniste, il a passé la majeure partie de sa vie à préserver et à étendre l’héritage politique et musical de son père, dont il a repris la direction du groupe Egypt 80.

De retour après un long silence discographique depuis la sortie en 2016 de son premier album, “The Gospel Journey”, le chanteur sénégalais Faada Freddy se produira le samedi 19 au Théâtre municipal Raymond Devos. Son nouvel essai, “Golden Cages”, le voit explorer les thèmes de la patience et de la résilience (« Quand tous tes rêves semblent se dissoudre dans un nuage de confusion, rappelle-toi que c’est juste un orage qui passe »), tout en conservant son identité musicale gospel.

Enfin, Chief Xian aTunde Adjuah (alias Christian Scott), lauréat de deux Edison Awards, de six Grammy Awards et du Doris Duke Award in the Arts, se produira le 19 au Magic Mirrors. Chef et OBA (roi traditionnel) de la nation Xodokan, il est le petit-fils de Donald Harrison Sr. et du griot de La Nouvelle-Orléans, fondateur du Guardians Institute, Herreast Harrison. Depuis 2001, Adjuah a sorti treize albums et quatre albums live. Il se présente comme architecte sonore, trompettiste, multi-instrumentiste, compositeur, producteur et concepteur de technologies et d’instruments de musique innovants. Profondément libre, aussi aventureuse qu’attachée aux traditions, sa musique constituera une belle conclusion à un festival dont on ne peut que louer la qualité et la diversité.

Billetterie ici : tourcoing-jazz-festival.com/category/festival/

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